Comme l'écart type de la pression fiscale en Tunisie est trop large (entre les divers segments de contribuables), l'économie formelle et le contribuable discipliné sont douloureusement torturés.
C’est le sens de ma formule « les couteaux sont sortis des fourreaux », mais il n’est pas sûr que ces couteaux ne soient employés que contre les rivaux politiques. D’où mon sentiment de la possible résurgence de la violence.
Il est plus que normal que l'arrestation de Nabil Karoui suscite l'indignation, au motif que la justice se laisserait manipuler chez nous par le politique, au gré des intérêts de ce dernier.
Alors, pouvons-nous savoir où compte Youssef Chahed conduire le pays ? Et quand va-t-il décider enfin de jeter l’éponge ?
Alors, jusqu’à quand les contribuables garrottés et les misérables asphyxiés vont-ils encore tolérer la cohabitation de l’Etat avec la Mafia ?
Rien de nouveau, donc, sous le soleil de la France-Algérie, dont les rayons sont décidément bien noirs.
Face à la (possible) échéance démocratique, les islamistes algériens sont plus que jamais aujourd’hui à l’heure de la… participation.
Les Semeurs.tn الزُّرّاع