Ce sont les serviteurs fanatiques, de la pensée unique monolithique, adeptes de l'idolâtrie juillettiste née de la dernière pluie populiste qui, fomentent avec leur mépris et leur refus, de toute forme de dissidence d'opinion, les fractures qui traverseront le tissu social tunisien.
Naziha Rjiba met en cause le président tunisien devant le harcèlement qu'il subit de la part de ses adeptes fanatiques.
En fait, nous avons un problème en Tunisie, un problème qui concerne des gens incapables d'accepter la divergence d'opinion, incapable d'accepter la remise en question de certains choix politiques, incapable d’adopter des attitudes détachées de leur émotivité.
Certains pour se débarrasser du système démocratique parce que corrompu, seraient capables de s'aligner sans honte derrière un système populiste fasciste dont ils participeraient volontiers comme les phalanges, les milices et les clubs de fans, opérationnels aussi sur les réseaux sociaux comme des nuages de mouches électroniques !
Tous ceux qui attendent le salut de l'homme providentiel, finissent comme la même question : ′′ Et maintenant qu'est-ce qu'on est censés faire ?!"