Par les temps qui courent, je reste sidéré par les réactions de crainte, de peur ou de renoncement de la part des victimes de ce que nous appelons le « lynchage médiatique », animé par les cohortes « Facebook Hyènes » (à l’origine, faute de mon génial dictaphone).
En écoutant la radio ce matin, j’ai même entendu de jeunes et excellents esprits réclamer des pouvoirs publics une réglementation de ce moyen de communication, en vue d’éviter les débordements. Mais savent-ils au moins que ces autorités sont la source première de ce phénomène antisocial ? C’est même l’un des éléments fondamentaux du populisme.
Ces victimes doivent cependant savoir qu’aujourd’hui Facebook est usé et discrédité par l’effet de ses propres excès. Plus personne ne prend au sérieux, ni les accusations mensongères, ni les insultes et injures, ni les fausses nouvelles, parce que nous connaissons parfaitement le profil de ceux qui se cachent derrière le rideau.
Cette face noire de Facebook n’a plus d’utilité que pour les voyeurs qui cherchent à combler le vide de leur existence. Tout cela est immédiatement jeté à la poubelle et il n’y a lynchage que pour ceux qui auraient quelque chose à se reprocher. Pour les autres, rien à craindre.
À toutes les victimes de lynchage, je voudrais par conséquent donner deux conseils. Le premier : réduisez au maximum vos connexions avec cette source d’ignorance, de malveillance, de bassesse et de vulgarité. Le deuxième, le plus important, est le suivant : nous avons en général été éduqués pour traiter autrui avec les vertus sacrales de bonté, d’amour, de politesse, de générosité, de tendresse, de tolérance, de patience, de compassion. Aujourd’hui, je vous le dis : apprenez le mépris. Paradoxalement, le mépris est une vertu.