Aujourd’hui, en parcourant la une du journal, ,j’ai vu une photo de l’enfer de Gaza. Mieux vaut mourir que survivre : blessés, mutilés, sans hôpitaux, sans médicaments, sans antalgiques, sans rien.
Les damnés de la terre sont la cible aveugle des bombardements continus d’un pays qui ne se souvient pas de son histoire et de la souffrance du peuple juif. Palestine : Oubliée par l’Occident démocratique qui défend les droits de l’homme ? Oubliée par la presse obscène qui crée des hiérarchies entre les peuples. Le racisme est déjà de retour.
Les militants progressistes ont-ils le courage, face à cette barbarie, de balbutier qu’Israël a le droit de se défendre ? Honte. À présent, ils peuvent tout approuver : Le mensonge, la délégitimation de la dissidence, la condamnation de tout un peuple, des Palestiniens.
Vous souvenez-vous de Madeleine Albright ? Des centaines d’enfants morts en Irak ? « C’est triste mais ça en valait la peine. » C’est la logique : l’Occident corrompu et arrogant peut tout se permettre pour faire basculer l’équilibre du monde en sa faveur. Et il n’y parvient même pas.
Des tactiques criminelles qui laissent du sang et de la destruction et n’atteignent pas leurs objectifs.
La classe de service : diplomates, journalistes, voire universitaires, prêts à tout justifier. Je les emmènerais pendant une journée entière pour qu’ils souffrent de ce que les gens souffrent à Gaza. Qui sait, peut-être qu’ils vous ouvriraient les yeux.
Dégoûtée par l’immoralité généralisée de la classe dirigeante. Avec quelle hypocrisie ils dissimulent les atrocités. Jusqu’à la toute fin, jusqu’à un jour avant le cercueil, ils se vendent au plus offrant.
Je ne peux pas serrer des mains qui dégoulinent de sang.