Décidément les instituts de sondage n’ont pas le vent en poupe ces derniers temps, et pour cause, ils nous prennent pour des bécasses, heureusement que le 4eme pouvoir, est vigilant.
Ainsi après Lotfi Laamari qui a malmené en direct sur le plateau de Mariem Belkadhi, Zargounoff, lui assénant des arguments face auxquels le « malheureux » est resté aussi empathique qu'une enclume, hier c’était au tour de Brahim Oueslati de dénoncer, sur les colonnes de La Presse, la manipulation de l’opinion à laquelle se livrent les sondeurs en …eau trouble, ajoutant que des spécialistes, ont mis en garde contre le caractère parfois dangereux et abusif des sondages.
Mais l’estocade a été portée ce matin par le journal El Chourouk sous la plume de Achraf Riahi, accusant notamment, la classe politique de vouloir maintenir (depuis 2016) dans les tiroirs de l’Assemblée, les textes réglementant le secteur, pour que l’anarchie continue de régner dans ce domaine.
Citant Sadok Hammami, docteur en médias, l’article souligne qu’aux États Unis, aussi bien qu’en France ou en Grande Bretagne, les instituts de sondage sont sévèrement contrôlés par des organismes indépendants composés de juges d’universitaires, et de personnalités indépendantes, qui veillent au grain, empêchant tout abus.
Quid de la Tunisie ? Au pays des aveugles, le borgne Zargounoff est roi.
Ah, si tous les malfrats de la Tunisie se donnaient la main, ne serait-il pas plus facile de les électrocuter ? Qu'en pense la STEG…