Rarement un soulèvement populaire d'une telle ampleur et d'une telle portée a été à ce point minimisé, calomnié, recouvert d'un tombereau de mensonges, d'ordures et de cadavres.

Il aura quand même fallu quatre mois pour que Salah Abdeslam, un des membres du commando ayant attaqué Paris le 13 novembre 2015, soit capturé à Bruxelles à la suite d’une fusillade. Il ne s’était pas enfui en Syrie. Il ne s’était jamais éloigné de ses planques connues à Molenbeek.

N.B. : Ce texte (publié en deux parties) est une version longue de l’article « Islam, démocratie… Je t’aime, moins non plus ? » publié dans Laurent Testot (coord.), « La grande histoire de l’islam », Sciences Humaines Histoire, n° 4, novembre-décembre 2015, en kiosques jusqu’à fin janv

Pour cerner l’origine d’une telle volte-face, je propose d’identifier deux catégories de motivations. Celles que je qualifie de négatives qui expliquent le rejet par une très large majorité des candidats au jihad de leur environnement de départ. Mais il s’y ajoute des motivations que l’on peut quali