Au lieu de juguler l’inflation par des mesures ciblées anti-inflationnistes, il s’est contenté d’exaucer le souhait du FMI en relevant purement et simplement le Taux Directeur, ouvrant de nouveau le bal de l’envolée de l’inflation.
Le pays est sérieusement asphyxié, le pronostic vital étant enclenché. L’Etat est pris en otage par l'oligarchie politico-financière, le phénomène des vases communicants demeurant invisible aux citoyens.
en discutant avec des amis étrangers de nationalités différentes, ils marquent leur étonnement à l'égard des avis exprimés en public sur la politique monétaire en Tunisie…
Le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie feint-il de n’avoir pas envisagé les retombées du relèvement du taux d’intérêt directeur et donc du TMM, trois fois de suite en un an, sur les crédits immobiliers, particulièrement ceux à taux variable ? Ou bien cela n’est-il pas son problème ?
Le pays est gouverné par la mafia du capital, via des agents rémunérés en extra.
Plus généralement, l’idéologie comble le déficit de la raison (des désaliénés), camoufle l’échec, mystifie les conflits d’intérêt et justifie l’injustifiable.
Les Tunisiens se sont réveillés hier au bord de la crise de nerfs, en apprenant le relèvement par la Banque centrale du taux directeur, porté à 7,75%, et par contrecoup du taux moyen d’intérêt sur le marché monétaire bientôt à hauteur de 8,25%.
Les Semeurs.tn الزُّرّاع