Nous savions que l’armée syrienne et ses nervis, qui ont organisé la répression pendant des décennies, n’hésiteraient pas une seconde à tirer sur la foule, à torturer des opposants, à bombarder villes et villages: nous les avons laissés faire.
Pour que Daech déborde des limites de son statut d’organisation "extrémiste", il faut que les dysfonctionnements des systèmes politiques de la société où s’implantent ses combattants deviennent tels qu’ils permettent de mobiliser non plus seulement les marges de cette société mais, plus largement,
La Syrie va dès lors apparaître comme la source de possibles dangers pour nombre de pays européens et c’est cette problématique qui va monopoliser l’image toute entière ou presque de la crise. Par rapport au régime, les jihadistes ne tuaient pourtant qu’à peu près dix fois moins. Mais ils mettaient
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