La crise que nous vivons est certes multiple, mais non chaotique et mérite une action sensée.
Pour discuter et décider du destin du pays, il n'y a rien de plus intense qu'une grande réunion politique à très faible teneur électorale…
Je disais que Fakhfakh ne devait pas se plier aux conditions moralement compromettantes et qu'au pire des cas, les compromis nécessaires ne doivent pas s'apparenter à de lâches renoncements...Lui, il n'a rien à perdre, bien au contraire....
La procédure suivie par le Président de la République pour désigner celui qui sera chargé de former la coalition gouvernementale est de nature à "humilier" les partis politiques et à réduire leur impact sur la vie politique alors que nous sommes dans un régime presque parlementaire.
Il est quasiment certain que les 134 députés, que tout sépare, et qui se sont avant-hier mis à l'unisson pour barrer la route à l'infortuné Jemli n'arriveront jamais à offrir une autre alternative pour gouverner.
A écouter les arguments des uns et des autres, on se rend compte de l'irresponsabilité et de l'immaturité d'une classe politique dont les calculs d'apothicaire révèlent l’inconsistance et l’insignifiance.
Les Semeurs.tn الزُّرّاع