La peur n'est pas une position politique. Bats-toi ou casse-toi!

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J'adore les gens qui te disent tu ne connais pas le peuple algérien. Qui te parlent des supporteurs comme si c’était une race à part, du fond du pays comme si c’était une jungle inexplorée et des quartiers populaires comme des sectes!

Il faut arrêter la parano et le délire, parmi les supporteurs il y a des universitaires, des délinquants et des artistes, c'est nos amis, nos enfants, et nos jeunes. Ils sont loin d’être cons. Et l’intérieur du pays n'est pas une jungle qui fait peur mais une intelligence et des frères, et les quartiers populaire c'est la ou on habite, pas une histoire de grands-mères!

Si tout n'est pas parfait c'est normal, et si beaucoup reste à faire c'est aussi normal. Il faut s'impliquer et changer ce qu'il y a à changer, non rejeter stigmatiser et ne rien faire.

On est tous atteints d'une façon ou d'une autre, l’école, la marginalisation et l'exclusion, la propagande et l'obscurantisme, et si ça touche une partie de notre peuple ce n'est pas une raison pour fabuler mais une autre raison de se battre. Ce n’est pas les cancéreux qu'il faut descendre, c'est le cancer.

Je rêve d'un pays sans esclaves ni maîtres, mais 40 Millions de sœurs et de frères, un pays à l'intelligence d'El Yabes et Benmhidi et le regard protecteur de Boudiaf, qui a la défiance de Katia et d'Amel et la rébellion de Matoub Lounes, qui a la bienveillance de Hamid, la hardiesse d'Ali La pointe, le jasmin de Guerouabi et la rage des supporteurs des verts.

Je rêve, d'un pays qui a la sagesse du Mzab, la détermination de la Kabylie, la bonté du Mostaganemois, le grand cœur de son Sahara, la bonne humeur de l'Oranie, le sourire du Tell et la sainte colère des Aurès.

Un pays digne et fier, du Djurdjura à l'Ahaggar, un pays de libres qui inspirera tout les opprimés de la terre, de Beyrouth à Marrakech et de Brazzaville à Caracas.

Un pays où on n’écrira plus de testaments car il vivra éternellement et sera notre mère. Un pays qui ne courbe pas l’échine, ni dictature, ni intégrisme, ni orient ni impérialisme barbare. Un pays libre de ses démons, ouvert sur le monde, fier de son origine, de son combat, de ses enfants, de son hospitalité, de sa terre et de son histoire.

Rêvons encore, par millions, le même rêve. Il s'approche, il est là, après tant d'années, de souffrances, de tombes et d’épitaphes, le miracle est en train de naître.

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