Pour être clair, le président Kaïs Saied porte la responsabilité principale d’avoir brisé la jeune démocratie tunisienne. Mais une autopsie des facteurs qui ont contribué à préparer le terrain pour son auto-coup d’État du 25 juillet 2021 est toujours nécessaire
Kaïs Saied de son côté, a repris un thème moraliste consistant à taxer tous ses adversaires politiques de malhonnêteté et de corruption, et cela n'a presque jamais manqué dans ses discours - et les accusant d'avoir échoué dans la gestion du pays.
Nous sommes à moins de 48 h du moment fatidique de la parution d'une nouvelle constitution. Après demain, je vais sûrement attendre comme d'habitude, le dernier quart d'heure, entre chien et loup, pour signer le décret de sa publication.
L'usage de la force pour mater une manifestation pacifique même interdite pour raison sanitaire n'augure rien de bon.
A l’évidence , nombreux seront les perdants dans cette partie de poker menteur et dès que le mystère sera élucidé, les remords ne serviront plus à grand-chose, car, le mois de novembre en Tunisie a été par le passé propice aux grandes impostures dont ont été victimes les naïfs et les crédules.
Pour l’histoire, je reprends les faits marquants de la dernière décennie qui sont à l’origine de la crise qui sévit dans le pays et qui sera, selon toute vraisemblance, couronnée par une cessation de paiement de l’Etat tunisien. Malheureusement.
Abir prépare, sans être inquiétée et sans craindre l'ire du Président, sa campagne électorale, elle sillonne le pays, tient des meetings, protégée par le système et ses forces de l'ordre, …
Les Semeurs.tn الزُّرّاع