La place Murillo dans la capitale bolivienne, La Paz, a attiré l’attention nationale et internationale mercredi dernier parce qu’elle a été le théâtre d’un coup d’État manqué.
Déjà, à plus d’un mois de son investiture prévue, le supposé président-élu Joe Biden a clairement fait savoir qu’il était déterminé à poursuivre les politiques de sécurité étrangère et nationale catastrophiquement incompétentes, ignorantes et suicidaires de l’administration Obama, dont il a été la f
Depuis 1998 et l’élection d’Hugo Chávez, plusieurs pays de l’Amérique latine ont connu ce qui a été parfois qualifié de « tournant à gauche ». Cet élan a alors incarné un espoir de transformation sociale et de construction de diverses expériences post-néolibérales aux accents anti-impérialistes …
La République espagnole croyait à la démocratie parlementaire, et Franco a instauré sa dictature. Salvador Allende croyait à la démocratie parlementaire, et on a eu Pinochet. Evo Morales croyait à la démocratie parlementaire, et un coup d’Etat l’a chassé du pouvoir. Illustrations parmi tant d’autres
La reconnaissance rapide des États-Unis aux Forces Armées Boliviennes pour leur participation au coup d’État qui a expulsé le président Evo Morales du gouvernement n’est pas une surprise, elle ne fait que suivre une ligne cohérente de défense des intérêts économiques et géopolitiques.
Le fascisme, la haine raciale, ne sont pas seulement l’expression d’une révolution qui a échoué, mais, paradoxalement aussi, dans les sociétés postcoloniales, le succès d’une démocratisation matérielle obtenue.
Le Coup d’Etat contre Evo Morales s’inscrit dans un contexte international où différents facteurs montrent que les États-Unis sont en train de perdre leur différend hégémonique avec le bloc sino-russe et ceci sur les plans économique, géopolitique et technologique. ..
Les Semeurs.tn الزُّرّاع