Le FMI poursuit son rôle nonchalant et complaisant pour confirmer la déconfiture dans laquelle évolue le pays depuis une dizaine d’années.
Est-ce qu’on est certain que le diagnostic de la situation économique et sociale actuelle fait l’objet de consensus, et qu’il ne s’agisse pas de simples constats décrits par des enchainements ''logiques'' relayés des années durant ?
Je rappelle que l'ouverture d'une patente a toujours été un acte citoyen : déclaratif et volontaire. Que faut-il faire alors pour régulariser l'informel ?
Comme l'écart type de la pression fiscale en Tunisie est trop large (entre les divers segments de contribuables), l'économie formelle et le contribuable discipliné sont douloureusement torturés.
C’est le sens de ma formule « les couteaux sont sortis des fourreaux », mais il n’est pas sûr que ces couteaux ne soient employés que contre les rivaux politiques. D’où mon sentiment de la possible résurgence de la violence.
Alors, jusqu’à quand les contribuables garrottés et les misérables asphyxiés vont-ils encore tolérer la cohabitation de l’Etat avec la Mafia ?
Le pays est sérieusement asphyxié, le pronostic vital étant enclenché. L’Etat est pris en otage par l'oligarchie politico-financière, le phénomène des vases communicants demeurant invisible aux citoyens.
Les Semeurs.tn الزُّرّاع