Peut-on convaincre un routier de rouler sur l'autoroute, s'il doit s'acquitter de 35% de son revenu, inhérent à la prestation de transport, au guichet du péage ?
Comme l'écart type de la pression fiscale en Tunisie est trop large (entre les divers segments de contribuables), l'économie formelle et le contribuable discipliné sont douloureusement torturés.
Compte tenu du poids de l'économie informelle et de l'importance de la masse des forfaitaires, l'on estime que près de la moitié de la production de l'économie structurée (~45%) est avalée par la pression fiscale, ce qui décourage la production transparente et inhibe l'intention d'investissement. Cela rend tout projet de redressement "efficace" et "pérenne" quasiment impossible.