Moi, Farid Alilat, journaliste à Jeune Afrique, et citoyen algérien, j'ai été expulsé samedi 13 avril 2024 de l'aéroport international d'Alger après avoir passé plus de 11 heures dans les locaux de PAF et de la police judiciaire (PJ) de cet aéroport…
C’est dire que l’expulsion de Farid Alilat, si indolore qu’elle puisse paraître en comparaison de l’actuelle répression généralisée des libertés civiques, n’aurait pas dû nous laisser indifférents. Nous aurions dû nous sentir collectivement menacés dans notre commune nationalité.
Je l’avais deviné et pourtant, à l’apprendre, j’ai les larmes aux yeux : un autre pays de la région s’ajoute à ceux où je ne peux me rendre. Guerre, occupation... et maintenant, l’Algérie pour d’autres raisons. Politiques, évidemment.
À Monsieur Darmanin il ne convient pas de déployer le tapis rouge mais de lui rappeler de la façon la plus solennelle qu’il est imprudent voire dangereux de jouer avec des grenades et qu’un politicien retors ne fait pas un bon politique, la preuve ... Sarkozy.
Les Semeurs.tn الزُّرّاع