Elyès Fakhfakh s'est réuni avec pas moins de 10 partis en vue de négocier la formation de son prochain Gouvernement. Il cherche à être consensuel en intégrant toutes les sensibilités politiques du pays, tout en excluant la formation du controversé Nabil Karoui.
Bémol !
Comment peut-on négocier avec des personnes dont les partis ont été balayés comme ce n'est pas permis par les Tunisiens ! Est-il raisonnable d'inviter Mehdi Jomaâ, Rym Mahjoub, Mohsen Marzouk, dont les formations politiques ont été sévèrement sanctionnées, rejetées, pour ne pas dire carrément vomies par le peuple !
Ces mouvements, plutôt ces lobbies, ont obtenu lors des dernières élections législatives - tenez-vous bien- zéro élu ! Et pourtant, ils font partie de la fête !
L'affront !
Dès sa nomination monsieur Fakhfakh, le soir même a appelé en renfort ses "camarades mondains" et faux-cul du Ettakatol (0 siège, aussi)! Madame Lobna Jerbi ou encore Adel Fekih sont là pour aider et défendre les intérêts de leurs mentors ; des francomanes et pro-Aleca.
Ce remue-ménage ne plait guère aux Tunisiens ! Il faut que le chef du Gouvernement évite que ses efforts ne se soldent, le jour du vote de confiance par le parlement, par un échec cuisant à l'instar de son prédécesseur : une véritable débandade !