Absolument OUI. Le refus de nos autorités doit rester de rigueur, de mise. Il ne faut en aucun cas céder aux ignobles chantages en exploitant une telle tragédie pour des fins politiques et électoralistes.
1/ Quelques questions légitimes :
Certaines interrogations s'imposent dans cet imbroglio géopolitique et passe d'armes géomilitaires :
- A qui profite le crime ?
- Pourquoi cette tragédie est survenue juste après l'appel des intellectuels tunisiens à l'annulation de ce Sommet ?
-Les pressions turques et qataries (Qatar copain d'hier de la France) sur la Tunisie pour l'annulation de ce Sommet y sont-elles pour quelque chose ?
-Etc.
2/ Que faire ?
Quelle réponse les autorités tunisiennes devraient apporter aux organisateurs de cette manifestation géopolitique, qui prend des airs culturels ? Et selon quel agenda politique ?
Nos autorités doivent attendre jusqu'au mois de janvier pour annoncer aux autorités françaises l'impossibilité de la tenue d'une telle manifestation. En effet, la pression d'ici-là aurait tombé d'un cran ; pourvu qu'il n'y ait pas de nouvelles tragédies qui impliqueraient, encore une fois, un Tunisien.
Nos responsables politiques doivent mettre en avant la crise sanitaire incontrôlable et l'insécurité grandissante dans la région. Ils doivent aussi expliquer à leurs homologues français qu'il n'est pas acceptable et convenable d'insulter les croyances et le culte de toute une nation pour ensuite lui demander d'organiser sur son sol la promotion de la langue française et l'influence géopolitique de la France.
Les autorités de l’hexagone vont se montrer sans aucun doute orgueilleux, vaniteux et prétentieux. Ils vont même menacer, comme d'habitude, de représailles économiques.
Il faut saisir en effet l'occasion pour leur expliquer une fois pour toute qu'ils n'ont plus désormais les moyens dont ils prétendent et qu'ils ne pèsent plus lourd dans le nouvel ordre mondial qui s'érige.