Le patrimoine de nos aïeux et la culture de nos ancêtres dont nous sommes les hérités sont en périls. La mère qui gouvernait le monde en cachette, s’est dévoilée. Comme d’habitude, les applaudissements s’envolaient dans l’espace pour la chute d’un grand, mais les plumes ne se plaignaient que des débiles.
Je me suis rendu compte de la médiocrité de notre culture au contact de nos jeunes dans les rues. J’en ai tressailli…apeuré, épouvanté !
Oui, vous pouviez la nommer une culture juvénile… une culture arborescente…une nouvelle…une … mais il s’agit d’une culture subalterne. A vrai dire nos jeunes vivent la mondialisation comme elle ne devrait jamais être vécue, respire la liberté comme si c’était une bouffée sans lendemain, ils se flétrissent lentement dans un pétrin boueux.
Jadis, l’esclavage était une oppression destructrice qui n’a abouti qu’à la déshumanisation, alors que de nos jours c’est devenu un choix. Comme c’est léger, de tout céder à nos jeunes…quel étrange gâchis de dissiper une énergie flamboyante pour faire tourner des meules en pierres.
Nos actions subordonnées à nos pensées, nos réponses à nos questions ne font qu’amplifier les dégâts. Nos jeunes sont pris dans l’embuscade. Le jour où l’autorité parentale s’est acclimatée aux vents impétueux des caprices farfelus et juvéniles, le professeur n’avait plus droit au respect. Le jour où les blasphèmes éclabousseraient notre ouïe là où nous nous déplacions, nos sens perdraient de sens. Est-ce qu’on peut bâtir l’avenir avec des jeunes engoncés dans l’incertitude, dans le mépris de l’avenir, dans la fuite en avant ?
Sommes-nous la cause de ce désastre, ou sommes-nous un chevauchement anonyme ? Ça pince atrocement le cœur de voir la dissolution de la volonté et l’agonie de l’espoir. Pour une bonne adduction, il faudra se mettre d’accord que l’assiduité du pacte du respect n’est plus fonctionnel, et que la culture objective n’est pas encore promulguée. Amorçant nos qualités en canalisant nos jeunes…S’il y a lieu de booster leur créativité sans les pousser à l’extrémisme…les roses généreraient les arômes après épanouissement, en dépit de leurs chardons.