Les responsables du secteur financier tunisien sont au-dessus de toute ressource thérapeutique, ils vivent dans le confort de leurs positions et ne rendent pas compte du décalage énorme entre nos besoins et les offres disponibles.
Le niveau d'inclusion financier est très faible et n'évolue pas dans le bon sens. La situation des 40 mille PME/PMI est dans une situation désastreuse (sous-capitalisation, financement de l'exploitation, accès aux crédits, support aux opérations import/export etc.…)
Le code de changes est resté moyenâgeux et malgré toutes les annonces, on ne voit rien venir. Le niveau des prix des services bancaires est exorbitant...et montre le niveau de cartellisation du secteur.
Le niveau des taux ajouté aux diverses commissions est inacceptable. Aucune stratégie financière pour accompagner le secteur agricole, industriel et de services.
Les moyens de paiement modernes consacrent l'état de main mise rentière de l'état et les obstacles à l'innovation et à l'accompagnement des nouvelles technologies. Un accompagnement plus que faible à l'innovation et aux start-ups et aux projets innovants.
Un accompagnement presque inexistant pour nos entreprises dans les marchés à l'export.
Bref, un secteur de 23 banques entre publiques, privées et étrangères avec une participation majoritaire ou minoritaire de l'état dans la moitié d'entre elles et qui rend un service aux citoyens, entreprises et à la communauté digne des pays les plus sous-développés.
Et avec en prime, un niveau d'autosatisfaction qui frise l'indécence !!!