En spécialiste de la provocation et de l’invective, elle a voulu faire un coup. Certes les insultes sont condamnables, celles dont a été victime Abir, son altercation avec la députée de la Ennahdha a été une aubaine pour elle pour provoquer un incident et une altercation.
Une personne a donc insulté Abir Moussi à l'assemblée, en la traitant elle et ses partisans, de "clochards et de bandits " Est-ce bien d’insulter des gens ? Certainement pas. L’insulte est l’arme des faibles à court d’arguments. On devrait d’ailleurs le rappeler en premier lieu à Abir Moussi, la principale intéressée de cette aventure, elle qui ne cesse de se répandre sur les plateaux télé pour déverser sa haine des autres Tunisiens qui se battent pour une Tunisie libre, diverse, plurielle, tolérante et dans laquelle ils essayent, sans forcément y arriver, d’ailleurs, de faire avancer le pays vers la démocratie, la justice, le développement.
Abir Moussi nous insulte, tous les Tunisiens, elle a soutenu la dictature, la torture, le parti unique, la pensée unique, le bourrage des urnes, la falsification permanente des élections et le pillage du pays par les Trabelsia.
Abir a insulté la mémoire des martyrs de la révolution ceux qui sont morts pour notre liberté notre dignité. Ceux qui lui ont donné le droit a la parole le droit au chapitre. Les Tunisiens se sont comportés avec elle en particulier sans vengeance ni rancune.
Abir Moussi nous insulte lorsqu'elle ne reconnait pas la révolution, les choix du peuple Tunisien et ses institutions qu'il a librement consentis, elle ne se lève pas, ne chante pas l'hymne national avec le reste des députés de la nation, elle ne récite pas la Fatiha, ne prête pas le serment en même temps que les autres élus.
On notera que lorsque Abir Moussi nous insulte et déverse sa haine dans les médias, il n’y a pas grand monde pour lui faire remarquer que cela ne se fait pas.
Peut-être qu’au final, Abir cela arrange beaucoup de monde. En tout cas, toutes celles et ceux qui sous le prétexte de la lutte contre l'obscurantisme et des "khwenjias " ont la nostalgie de l'ancien régime de Ben Ali et rêvent du retour des années de plomb.
Combien de temps notre pays va-t-il laisser Abir Moussi profiter de nos institutions démocratiques pour les détruire de l'intérieur, elle, qui n'a jamais cru ni aux libertés ni à la démocratie.
Va-t-on tolérer plus longtemps et laisser faire cette polémiste réactionnaire, calculatrice, cynique, vulgaire, aux relents racistes , qui est passée maître dans l'invective et la provocation (voir le cirque qu'elle fait à l'assemblée ) elle qui est souvent à court d'arguments et surtout sans programme politique autre que détruire les institutions et provoquer une guerre civile entre les Tunisiens .
Abir Moussi est un résidu, un détritus de la dictature, elle n'arrivera pas à ses fins, c'est une agitée, une hystérique qui se couvre souvent de ridicule, elle est plus proche de Guignol que de Machiavel.