Cet animateur pourri jusqu’à la moelle, qui a bâti sa carrière sur le sensationnalisme et la provoc, est un ex RCDiste nommé pour diriger une émission de divertissement du temps de Ben Ali pour amuser la foule et détourner l'attention des Tunisiens et les faire oublier la dure réalité et la cruauté de la dictature et le pillage organisé que subissait leur pays.
Sous son air débonnaire et narquois, il dissimule mal des yeux de brigand et un sourire carnassier.
Cet animateur malhonnête a eu plusieurs démêlés avec la justice :
Sa première affaire remonte à 2015, il avait été condamné à trois mois de prison ferme pour escroquerie, Samir El Wafi était poursuivi pour avoir promis à l'homme d'affaires Hamadi Touil, proche de l'un des beaux-frères de l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali, en fuite depuis la révolution de 2011, d'intercéder en sa faveur afin d'"arranger ses affaires" en Tunisie, en échange d'un entretien.
Une somme d'argent a également été évoquée dans un enregistrement effectué à l'insu de l'animateur par l'épouse de l'homme d’affaires.
Très vite notre malfrat a récidivé. Rappelons qu’une plainte a été déposée par la veuve d’un homme d’affaire et de son fils. Ces derniers ont accusé le journaliste de leur avoir soutiré 800 mille dinars pour leur faciliter l’obtention d’une autorisation de la vente d’alcool.
Il a été arrêté, le juge de la Cour pénale spécialisée dans les affaires de corruption a condamné Samir El Wafi, en février 2019. Il a écopé d’un an et 4 mois de prison ferme et incarcéré a la prison de la Mornaguia.
Voilà le pedigree fort élogieux de notre animateur véreux qui montre à chaque émission si besoin est le degré de sa malhonnêteté et de sa bassesse.
Ce malandrin fait de la course effrénée à l’audience et de la recherche du sensationnalisme, de la prégnance du commentaire sur le travail de terrain…son pitoyable sacerdoce médiatique. Ses « débats » sont destinés en premier lieu à générer moult clashs et autres buzz…
Il ne recule pas pour user du bidonnage, insultes, diffamation mensonge intimidation. Il aime bien déployer la carpette rouge aux repris de justice comme lui aux trafiquants et aux truands.
Samedi dernier, il nous a offert un récital de procédés ignobles, vils, infâmes, qu'il a utilisés pour s'attaquer injustement au président Kaïs Saied et pour remettre en selle une autre crapule de son acabit un certain Kourchid.
Tout cela, Samir El Wati, ne le fait pas gratuitement, c'est sur ordre qu'il agit, il est payé pour ça : c'est un journaliste à la solde de la Mafia.
Ce journaliste de la corruption et de la prostitution donne envie de vomir.
La question qui se pose cruellement est comment peut-on laisser un journaliste condamné à la prison ferme à deux reprises pour corruption avérée continuer à exercer et à tromper l'opinion nationale.
C'est un récidiviste notoire, il a repris avec une facilité déconcertante ses activités louches : escroquerie et extorsion sur la même chaîne comme si de rien n’était.
Nul doute qu'il doit être puissamment soutenu par le lobby politico-financier mafieux.
Le « fessed » a encore de beaux jours à vivre.