Du coup, voici qu’il en vient à demander l’application de l’article 102 de la Constitution (puis des articles 7 et 8 etc..), consistant à déclarer l’incapacité du Président à poursuivre ses fonctions pour cause de maladie, et rapidement se fait de plus en plus véhément.
À la fin des fins, il aura manqué presque de tout ce qui fait la grandeur d'un chef d'Etat. De courage, de lucidité, de raison, de clairvoyance, de stratégie et même d'un sens élevé de patriotisme.
Ils ont réussi à faire "rouler" la tête du gouverneur de la banque centrale mais l'homme, en vieux routier de la politique, a réussi à faire fuir des documents qui accablent plus l'incurie du gouvernement que sa gestion propre.
La surprenante démission du Gouverneur de la BCT prive ainsi l'opinion publique d'un véritable débat de fond sur les tenants et aboutissants de toute cette affaire.
Le pays est pris en otage par des forces mafieuses au dessus des moyens de ce pays. Elles ne lâcheront pas prise, trop de petits valets mangent dans leurs mains.
Si la péripétie de la semaine écoulée a montré le peu de perspicacité politique de Chahed, la semaine qui vient risque, pour lui, d’être son naufrage.
Les mêmes qui n'ont pas voulu envisager un seul instant que Abdelkéfi puisse démissionner à la suite de la révélation de ses déboires judiciaires, saluent à présent sa démission, la jugeant courageuse et exemplaire.
Les Semeurs.tn الزُّرّاع