Désespérance et ironie.

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Ils ont réussi à faire "rouler" la tête du gouverneur de la banque centrale mais l'homme, en vieux routier de la politique, a réussi à faire fuir des documents qui accablent plus l'incurie du gouvernement que sa gestion propre.

L'homme a en effet démontré dans ces "papiers choisis" qu'il n'a pas cessé d'alerter sa tutelle c'est-à-dire l'exécutif sur le mauvais tournant que prend l'économie, la dépréciation du dinar, les malversations, la corruption…tout y est pour celui qui veut lire.

On n'en a fait aucun cas.

Et voilà que ce gouvernement qui veut "redresser" le pays se met à lancer des ballons d'essais sur la "vraisemblance" la "nécessité" de remettre les municipales à des dates indéterminées.

Résumons nous : ruine économique, discrédit à l'intérieur démonétisation à l’extérieur, 3 ans déjà et bien plus et pas l'ombre d'une vraie réforme de structure et l'incapacité d’affronter des élections, fussent-elles des municipales.

Le plus extravagant dans tout cela c'est que notre sondeur national l'attitré de ces messieurs, le dénommé Zargouni continue à nous dire que le chef de l'état est toujours plébiscité par les tunisiens, que son premier ministre est au sommet de la popularité et qu'il est l'homme de l'avenir et que le RCD est le premier parti.

Un pays qui tourne en rond, un pays sinistré.

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