Notre constitution est un bourbier. On ne pourra jamais s’en sortir par la constitution, les articles 7 et 8 ne sont pas applicables, car leur application est liée à un autre article qui dit que le peuple reprend sa souveraineté par ses représentants élus et ses institutions. …

Plusieurs études récentes (*) examinent les déterminants du choix du régime de change en prenant en compte ses facteurs économiques, politiques et institutionnels. Les résultats indiquent que les régimes de change fixes sont associés à des petites économies ouvertes à croissance lente.

Plusieurs observateurs s'étonnent de voir chuter les réserves en devises jusqu'à atteindre récemment 69 jours d'importations, alors que les statistiques de l'INS rapportent un développement rapide des exportations et une forte reprise du secteur touristique.

Si les gouvernements post-2014 ont échoué, il n’est pas prouvé que la débâcle soit imputable à la nature du régime politique.

Cette presse à la solde fait tout pour miner le moral des Tunisiens, pour faire sombrer le pays dans le pessimisme et la sinistrose. Tout est exagéré pour faire regretter aux Tunisiens d'avoir fait la révolution, dite pour l'occasion, de la "brouette ".

La campagne a déjà commencé en faveur du « oui ». A la clé de cette consultation, des pouvoirs élargis pour le président de la République. Mais pourquoi juge-t-on que cela soit si nécessaire ?

Béji Caïd Essebsi est un peu agacé par cette Constitution qui l’empêche d’exercer le pouvoir avec l’autoritarisme qui sied à un élève assidu de Bourguiba.