2 novembre 2012
Certains, en Tunisie, mais dont le cœur est accroché ailleurs, rêvent depuis le 14 janvier 2011 et surtout depuis le 23 octobre de la même année, à faire plonger la Tunisie dans un scénario "à l'algérienne"... peu importent pour eux les conséquences (pour le pays), pourvu que le résultat (peur eux) soit le même : garder main basse sur les commandes politiques, économiques et culturelles du pays... le maintenir dans son giron traditionnel d'une "chasse-gardée" de certaines puissances étrangères...
Ce témoignage, met en évidence, l'aspect non spontané des évènements... le timing explique le reste... La contre-révolution est plus que jamais active... La défense de la Révolution est plus que jamais une nécessité... un devoir qui incombe à toutes les forces révolutionnaires quelques soient leurs tendances idéologiques... Il faut revenir à l'esprit unitaire du 14 janvier 2011…
9 novembre 2012
Je n'arrive pas à l'expliquer... mais chaque fois que j'entends ces mecs (Haythem Makki et ses acolytes) parler, quelque chose dans leurs voix, dans leurs tons, et dans leurs humours me rappellent la sous-culture sept-novembriste... le jour où ses petites frappes et leurs semblables se taisent à jamais on pourra parler alors de la réalisation de l'un des objectifs de la Révolution... Il ne s'agit pas de censure ; mais d'un acte d'utilité publique…
25 novembre 2012
Les criminels du son et de l'image, véritable ossature de la dictature, n'ont pas le droit de parler aujourd'hui de "liberté de la presse"... ils n'ont pas le droit de parler tout court... et qu'ils s'estiment déjà heureux…
27 décembre 2012
Un ami a écrit -non sans pertinence dans une certaine mesure- que "Rafik Bouchlaka vit la crise de la quarantaine, Ennahdha aussi". J'ai eu alors la réflexion suivante:
Cher ami, le facteur générationnel est en effet une clé importante pour comprendre la vie politique en Tunisie et ailleurs. Je suis d'accord avec toi sur la "crise de la quarantaine" que vit Ennahdha ; en revanche il faut pousser l'analyse jusqu'au bout et voir du côté de l'opposition (élites dites modernistes, gauche historique -car que reste-t-il de l'esprit de gauche?- et vieille garde de l'ancien régime).Tout ce beau monde vit un état de ménopause, doublé par une névrose hystérique, voire même une sorte de gériatrie politique. Mes amitiés.
12 janvier 2013
(À propos des médias tunisiens)
Il s'agit de l'un des piliers majeurs de la dictature de Ben Ali... Ce qui est dramatique est que l'inconsistance et le manque de courage de ceux qui se sont trouvés "maîtres" des destinées de la Révolution ont donné plus de vigueur, j'allais dire une seconde vie, une légitimité à cette fange médiatique, vouée normalement à la disparition définitive…
18 janvier 2013
La Révolution est une véritable guerre sociale qui doit se terminer par une éclatante victoire d'un camp majoritaire (mais dépossédé de ses pouvoirs politique, économique et culturel) sur un camp minoritaire (mais accapareur de ces mêmes pouvoirs)…
Entre ces deux camps, nul compromis, ni négociation ; mais abdication et soumission.
26 janvier 2013
Gilbert Naccache :
« Une pensée pour les travailleurs et syndicalistes tunisiens tombés le 26 janvier 1978 pour les droits du peuple et contre la soumission au parti unique. La répression, qui avait duré près de deux ans, avait échoué à briser le combat des travailleurs et de leur centrale, l'UGTT... »
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C'était pur moi, et pour beaucoup de ma génération, le début de la conscience politique qui ne nous lâchera plus jamais... J'avais 13 ans...Gloire aux martyrs…
28 janvier 2013
Vient de paraître (à Paris s'il vous plait!) un livre sur la "révolution" (tunisienne), signée Dalila Emsaddek avec Valérie Urman (c'est tout un programme!)…
J'imagine, déjà, la scène : Urman suggère, Dalila raconte, Urman écrit… l'éditeur impose le titre (« c'est dans le contrat! » comme dit tout bonnement Dalila)… Voici le titre (tenez-vous bien, ça ne rigole pas!):
"Je prendrai les armes s'il le faut…"
Prix : 17 euros (35 d.tn)…
Ça fait un peu trop cher pour du p.q. (papier-toilettes)…