Fidèle à sa politique d’islamophobe, Manuel Valls affirme pendant l'émission politique de France 2 que dans d'autres pays, la Tunisie et l'Iran, des femmes, à qui on a imposé le voile, se battent précisément pour l'enlever. Et ajoute: "Nous avons une chance inouïe de pouvoir dialoguer dans notre pays".
Les propos de Valls mettent en évidence qu’il est temps pour ces « pseudo-modernes » de sortir de leur obsession pour un seul mode d’existence (occidental) et de se débarrasser de ce rationalisme dogmatique qu’on appelle « modernisme ».
Ce Manuel Valls, qui a la tête ailleurs, a encore une fois fait un pas de clerc (maladresse, commise par inexpérience ou arrogance). On comprend qu’il est pris entre la pression de la droite et la « mal-à droite » d’une gauche Française tiraillée et en perte de repères, mais séduire les électeurs de la primaire à gauche par ce discours raciste et antimusulman, ça oblige, en premier lieu, les Français à mettre en cause leur mode d’existence de leur prétendue « modernité », mais le plus important, c’est que ces propos issus d’un candidat de gauche nous font comprendre pourquoi la gauche en Tunisie se sent vulnérable et perdue, et ça explique les réactions de panique et de maladresse à chaque fois que l’Islam politique en Tunisie fait preuve de rationalisme et de bon sens.
Le candidat à la présidentielle et l’ex-premier ministre de l’empire Français est encore une fois tombé dans le piège « fiers d'être défectueux ». La médiocrité de son score (6% seulement aux primaires 2012) et son orgueil de pro-colonialiste le rendent totalement aveugle et le mènent à mal juger de nombreuses situations.
Il est, il l’était toujours, incapable de se concentrer sur un thème précis, il dit des propos absurdes (sa gaffe embarrassante à propos du nom du président Tunisien) découlant de son inaptitude à tenir un raisonnement cohérent le jugement qui va avec.
Je désire, en tant que femme Tunisienne voilée et fière de l’être, rappeler à Monsieur le candidat à la présidence de la droite gauchère, qui n’a recueilli que 6% aux primaires de 2012 et ne recueillera pas mieux au suffrage de 2017, qu’il était une fois dans le Midi de votre France « moderne », une marque d'indépendance des femmes : leur droit de cultiver des oignons. Il était donc courant d'entendre les hommes (vos grands-pères) dire aux femmes (vos grands-mères) qui voulaient « imprudemment » se mêler des affaires d’hommes :"occupez-vous de vos oignons".
Alors, petit descendant du grand Napoléon, sois sage et « ne t’occupe pas des autres, afin qu’ils ne s’occupent pas de toi ». (Victor Hugo)