Il serait bien, dans ce pays, qu’on s’entende sur la définition des mots, galvaudés et rabâchés jusqu’à leur faire perdre leur sens. Il en est ainsi du mot « indécence », qu’on colle à madame Samia Abbou la députée qui dénonce, preuves à l’appui, les corrompus.
Dans sa définition simple l’indécence est l’incorrection. Il est donc facile de comprendre que l’indécence c’est la corruption et non sa dénonciation.
Certaines vierges effarouchées, nous disent que sa manière n’est pas élégante ! Doit-on être élégant avec les corrompus, les arrogants, ceux qui n’ont aucune honte de causer la misère de plus que la moitié du peuple de ce pays.
Ces corrompus, que le gouvernement gâte avec des lois de « réconciliation » qui leur permettent de narguer les honnêtes gens et de continuer leurs magouilles, peinards, dans l’impunité totale.
Il ne leur reste plus, qu’à exiger de ce même gouvernement, d’instaurer une loi qui imposerait leur traitement avec « douceur » et « élégance ». Ce jour-là ; ils pourraient emprisonner tous ceux qui n’ont pas appris la manière d’être doux avec les voleurs, les corrompus, les magouilleurs et les voyous.
On pourrait même penser à des cours de coaching dans ce sens. Tout le monde en a besoin dans ce pays où l’impunité est la règle et où la corruption s’est érigée en culture.