Le combat doit se poursuivre…

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Le combat doit se poursuivre. Il faut un vrai conseil de Transition et de surveillance, un gouvernement de technocrates pour assurer les affaires courantes et une révolution portée dans les structures mêmes du Régime: UGTA, mandat de Wali, Justice, Syndicats, médias, patronat, diplomatie...etc.

Il faut tout reconstruire, réfléchir, penser et assainir. Il faut pardonner, accepter nos différences, mais exiger la vérité, les excuses et l'aveu. Il faut débattre, ne pas s'insulter, ne pas juger, éviter les tribunaux en traitrise et se faire confiance.

Nous sommes différents, nous sommes unis, nous sommes algériens. Ce Régime peut ruser et nous pouvons encore marcher et le cerner. Mais il faut appeler à la raison, construire.

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La plus étrange affaire, cette citation du communiqué de la présidence: "Il n’y aura pas de cinquième mandat et il n’en a jamais été question pour moi". Il s'agit d'un mensonge d'Etat ou bien de l'aveu d'un faux et usage de faux au sein de la Présidence. Qui a signé les lettres précédentes alors? Qui a installé la direction de campagne et récolté les pseudos 5 millions de signatures? Qui a signé le dossier déposé auprès du Conseil Constitutionnel? La justice devrait se saisir.

Si le report des élections et l'annonce d’une transition sont bons, la nomination d'un homme du sérail et de "la maison de l’obéissance" comme Bedoui, est une grave erreur. C'est la confession que le Régime reste un Régime et qu'il veille sur ses propres intérêts d'abord. Il faut éviter certes l'effondrement de l'Etat mais il ne faut pas ruser avec la demande populaire. Et là, c'est une ruse.

La nomination de Bedoui est une erreur. Elle n'ajoute pas de crédit aux promesses de Bouteflika. L'homme est un fidèle mais pas une grande compétence. Cela fausse déjà la promesse de la transition.

Avec ce gouvernement on se retrouve, après des semaines de joies, de marches et de colère, avec Sidi Said, Mezli, Haddad, Said, Bedoui, Kessentini, Ghoul, Benyounes, bouchareb, Hadjar…etc. ils vont lentement renaitre, se venger, frapper, détruire le pays et partir cette fois dans un an. Après avoir dévoré le pays et brûlé sa terre.

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