Bedoui : l’homme de l’extrême servilité en faveur de la Présidence

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Difficile de suivre, jusqu’au bout, la conférence de presse des deux premiers ministres de l’Algérie en colère. Revient toujours à l’esprit ce souvenir : Bedoui est l’homme qui frappé jusqu’au sang les médecins résidents algériens, qui les a trainé sur le sol, les a pourchassé dans les ruelles et les facultés, qui les a poussé à l’exil.

C’est aussi l’homme qui a récolté les 05 millions de « signatures » en faveur du portrait de Bouteflika. C’est l’homme de l’extrême servilité en faveur de la Présidence. Quant à Lamamra, on ne peut s’empêcher, en l’écoutant, de conclure à une triste évidence : l’intelligence ne sauve pas toujours de l’indignité.

Cette conférence de presse, scène de tant d’incompétences, de futilité et de mépris sournois pour l’intelligence des auditeurs, suffit à elle seule pour déclencher une autre révolution.

Si demain nous perdons, nous perdons ce pays avec. Le Régime s'en sortira plus fort, impuni, solide. Il nous le fera payer, nous, nos enfants, nos arrières-petits enfants. Plus jamais l'Algérie ne rêvera d'être libre.

Il faut à la fois demander le départ du régime, dans sa totalité, et préserver l’État. Car l’État c'est nous et eux sont un gang preneur d'otage. Il est nécessaire d'être fort, ferme et mobilisé.

Il est important d'être raisonnable, lucide, passionné mais sans méfiance envers la bonne foi. Nous devons libérer ce pays et réussir une vraie réconciliation.

Notre terre accueillera alors nos différences qui deviendront heureuses et sources d'enrichissement. Si nous perdons, nous perdons tout et tous et pour des générations, et pour des décennies. Alors demain il faut être nombreux, partout.
Nous ne pouvons plus reculer, car nous le paierons.

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