Le macronisme ouvre la porte à l’extrême droite

La France connaît le déclin que l’Italie a subi dans les années 1990 avec vingt-cinq ans de retard. Le macronisme s’est avéré catastrophique : les différentes réformes marquées par un néolibéralisme extrême, l’inflation galopante avec la perte conséquente du pouvoir d’achat des salaires, les défaites syndicales répétées malgré la clameur dans les rues, l’arrogance de poche de Macron en politique étrangère et l’effondrement de la crédibilité dans la sphère d’influence africaine coulent le pays.

À cela s’ajoute le problème séculaire d’un système présidentiel hostile à la représentation. Et puis il y a le thème national par excellence : la France ne semble plus savoir qui elle est et où elle veut aller.

C’est pourquoi les prochaines élections européennes s’annoncent catastrophiques. À gauche, le Parti socialiste se redresse clairement, mais reste très bas dans les sondages : 13 % ; La France Insoumise est à 7% et le glorieux PCF est à 1,5%.

Parmi les formations libérales de droite, la coalition des partis autour de Macron est donnée autour de 15 %, tandis que les Républicains sont au pôle avec un maigre 7,5 %.

L’extrême droite, en revanche, vole. Reconquête de Zemmour est à 6 %, tandis que le Rassemblement national de Marine Le Pen et Jordan Bardella est à 32 %.

Un pays victime des réformes de la droite libérale qui s’appuie sur la droite post-fasciste. Qui sait pourquoi, mais j’ai l’impression d’avoir déjà vu ce film. Et cela ne s’est pas bien terminé.

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