Les morts n’ont décidément pas la même valeur, mais le mépris est toujours le même.

Personne ne peut échapper à la mort et très peu à l'oubli, mais certains et pour être précis une infime minorité à l’instar de Yahia Sinwar vivront éternellement dans les esprits des peuples épris de justice, de liberté et d’honneur.

La mort de Sinwar ne marque certainement pas la fin de la résistance, mais elle marque très probablement un tournant en matière de méthode.

Pour le public israélien, ces sombres détails ne semblent plus avoir d’importance maintenant. La colère est due au fait que les otages auraient pu être épargnés si Netanyahu s’était engagé dans des pourparlers de cessez-le-feu pour donner la priorité au sauvetage des captifs.

Assassiner Ismaïl Haniyeh à Téhéran, alors qu'il est l'invité des autorités iraniennes, c'est naturellement une démonstration de force que l'Iran et le Hamas vont devoir méditer ensemble. Mais, par-delà l'aspect technique de la chose, il est clair qu'on a affaire à un coup double qui prive d'un côté

Inscrit sur la liste des personnes à abattre par Israël depuis des décennies, Haniyeh, 62 ans, est tombé en martyr, avec l'un de ses gardes du corps, lors d'un attentat terroriste perpétré tôt mercredi matin dans sa résidence de Téhéran, la capitale de l’Iran.

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, qui était présent à la cérémonie de signature, a qualifié l’événement de « jalon historique important dans la cause de la libération de la Palestine ».