Tous à la patauge !

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Les candidats au poste doivent posséder l’art de l’écriture d’un Flaubert et, au moins, le talent oratoire de Démosthène pour espérer décrocher le job de Chef adjoint et de statisticien. L’affaire est pointue. Ils doivent être pour cela prêt à passer des nuits blanches, en plus des heures de bureau (adieu famille !) à boutiquer le business pour rendre présentables les marlous qui leur offrent à point nommé l’opportunité de quitter les rangs de demandeurs d’emploi pour devenir quelqu’un d’important au rayon des nouveaux esclaves.

Lisez l’annonce ici et . Le même principe de recrutement que pour les représentants des laboratoires pharmaceutiques fourguant des médocs aux toubibs pour les tester sur des patients allant se faire soigner pour une allergie de saison et se retrouvant in fine avec un cancer des testicules ou des ovaires !

Il n’y a pas qu’au Pôle emploi que les lignes bougent. A l’approche des élections présidentielles tout le monde embauche. Est-ce dire si la courbe du chomdu va sembler gracieuse et va faire rigoler à gencives déployées quand la téloche en montrera le graphique au journal télévisé ! Qui mieux que le gogo pour connaître le trou de ses poches à force d’en gratter le fond ? « Ma Doué ! Le tissu n’est plus ce qu’il était ! ».

C’est le grand mercato politicard, celui-ci ne fermant ses portes qu’au soir du second tour de scrutin le 7 mai 2017, nous risquons de finir sur les rotules. Une course d’endurance ! Comme pour celui du foot, et plus encore, on ne regarde pas à la dépense ! La moindre voix peut aller chercher loin dans les caisses. Les milliards tombent du ciel comme pluie de météorites vénusiennes. Du jamais vu, parole de Roswell !

Les partis politiques enrôlent des « militants » pour sonder l’insondable, faire du porte à porte, espionnant les faits et gestes des « sympathisants » via des applications sophistiquées sur les bigophones afin d’approcher des bancs entiers de poissons dans leurs filets. Ce fut le cas récemment avec le gang des sarkophiles, pris les mains dans la mélasse avec l’application Knockin. Ô Doux Jésus ! Ô pêche miraculeuse !

Les « banques » alimentaires recrutent, elles aussi, mais des bénévoles, pour servir le ramequin de riz aux mendiants de plus en plus nombreux en « rupture de pouvoir d’achat ». Ce fameux pouvoir d’achat que Jacques Attali, parmi beaucoup d’autres ultramondialistes, juge encore trop élevé au royaume de la neuvième puissance mondiale !

A l'abordage !

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