Barroso, nouveau roi du non-lieu

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Si quelqu’un avait un doute, le doute n’est plus : la passerelle entre pouvoir politique et haute finance s’étale avec insolence.

Quand on dénonce le fait comme la lèpre d’un système à vocation totalitaire, cherchant par le chaos à instaurer une dictature mondiale, les commentaires ne manquent pas de fleurir au balcon. De « pauvre illuminé » à « complotiste » la nuance n’est pas ce qui se fait de plus courant chez ceux qui croient encore au miracle de Noël.

C’est pourtant le cas avec l’embauche de José Manuel Barroso, l'ancien président de la Commission européenne, par la Goldman Sachs, petite banque provinciale qui gère le destin du monde avec le bonheur que l’on sait : du banditisme organisé à l'échelle planétaire.

Et comme le bonheur est dans le prêt, le comité d'éthique européen, avec qui il a partagé la tablée, même s’il estime le choix de José Manuel Barroso « peu judicieux » (quand même !) cela s’arrêtera là, ledit comité estimant que la « base des informations fournies par M. Barroso dans une lettre adressée au président Juncker, et considérant le Code de conduite pour les commissaires, il n'y a pas d'élément suffisant pour établir une violation du devoir d'intégrité et de réserve » ! Ça c’est envoyé !

Quelques bandits notoires de la pègre, pas uniquement marseillaise, ayant bénéficié du non-lieu à maintes reprises, pourquoi pas monsieur Barroso ?...

Indigné, moi ? Tout juste écœuré ! Et encore…

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