Manuel Valls, alias Manolo de la Guardia Civil, quignon de la politicarderie hexagonale, monté sur ergot, lit l’avenir dans le marc de café, ou du moins essaie de le faire croire.
Pas moins de 6 grands journaux européens (El Pais, La Republicca, The Guardian, Le Soir, La Tribune de Genève et Die Welt) lui ont ouvert les fenêtres pour qu’il libère son estomac – il n’en manque pas, le bougre – du gaz aigre qui l’engorge. Une tribune pour lui seul ! Le voilà désormais monté sur échasse !
Le Premier ministre n’y va pas par quatre chemins, car il n’y a qu’un qui l’intéresse, celui qui conduit au sommet de l’Hexagonie, quitte à passer sur le corps des « encombrants » sans plus de scrupule que cela.
Un an après les attentats du 13 novembre, 130 morts, Valls ne prend pas de gants. Dans un premier temps, dans une langue simple, il enfourne une pleine boîte de cachous dans la bouche pour cacher la forte haleine qu’il dégage, mesurant les « interrogations qui traversent nos sociétés. Elles sont inquiètes. Nous leur devons la vérité ».
N’hésite pas, Manu, dis-nous tout ! Les familles des 130 victimes du 13 novembre 2015 ne demandent pas mieux et pas uniquement l’état d’urgence décrété avec ton affidé de l’Intérieur qui donne carte blanche aux poulets pour une chasse au faciès systématique et empêcher les citoyens de manifester dans la rue leur mécontentement à l’égard d’une politique dont tu es le grand artificier.
Hâte de savoir ce qui t’a dévoyé au point de vouloir dire aujourd’hui la vérité, toute la vérité, rien que la vérité !...
« Oui, le terrorisme nous frappera encore. Mais, oui, nous avons en nous toutes les ressources pour résister et toute la force pour vaincre. Nous, Européens, vaincrons, le terrorisme islamiste », écrit-il dans un état cathartique proche de l’incontinence ! Cela est d’autant plus évident qu’il ajoute fiévreusement que « les Etats-Unis s’impliquent de moins en moins dans les affaires du monde. L’Europe ne peut plus se dédouaner et se réfugier derrière son allié américain »…
Vous avez bien lu « les Etats-Unis s’impliquent de moins en moins » dans la vie des peuples et, dans un élan magnanime, affranchissent notre classe politique, l’obligeant presque à acquérir la majorité civile, pénale et sexuelle dès maintenant !
Comment faire pour parvenir à juguler le terrorisme, car telle est ou devrait être la question ? Simple : on fiche les 743 millions d’habitants de l’Europe comme suspects potentiels et on passe au tamis chaque entrant sur l’ensemble du territoire européen !