Vous ne manquez donc jamais à vos manigances, vous ne rompez donc jamais avec vos discours et vos manœuvres, vous ne tentez donc jamais de vous relever, de vous rehausser, de garder la tête et les principes haut?
Faut-il qu'on subisse vos querelles de chiffonniers et vos injures, vos engueulades de charretiers en mal d'apparat pour l'éternité ?
Ne vous rendez-vous pas compte que vous vous couvrez d'un ridicule, d'un riquiqui, d'un dérisoire à en pleurer, à en mordre dans le foin ?
Avez-vous encore la moindre conscience que vous et NOUS vivons sur le même territoire, avons la même histoire et la même physionomie ??
Pouvez-vous encore déceler, noyés dans vos délires et vos logorrhées, notre présence, nos soucis, nos peurs, nos déceptions, nos attentes, nos dégoûts, nos refus ?
Vous rendez-vous au moins compte de votre inanité, de la stérilité de vos propos et surtout de l'insignifiance de votre présence ?? ..
ô costards ringards, ô cravates voyantes, ô poudres dégoulinantes, ô brushings rococo, ô maquillages anachroniques et pendables..!!!...Que de temps perdu, défait, galvaudé..!!
Vous êtes désormais seuls sur une scène bouffonne où vous vous donnez en un piètre spectacle de pupazzo, interminable et loufoque.
Allez voir ailleurs si nous y sommes.
Ruy Blas disait " Bon appétit, messieurs «, dans un pastiche déglinguant, je dirai : " Étouffez, messieurs dames !!".