MASSACRES Á ALEP : CANDIDATS Á L'INDULGENCE COMPLICE

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Quel est le point commun entre ces personnalités politiques françaises ?

Leur candidature à la présidence de la République française ?

Oui et surtout leur indulgence complice à l’égard des crimes de guerre commis à Alep par les forces militaires et les milices coordonnées par le régime de Bachar al-Assad et l’armée d’occupation de Vladimir Poutine.

Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche, candidat à l’élection présidentielle) conteste la notion de « crime de guerre imputable à la Russie » et ajoute « tout ça ce sont des bavardages ». «Nous parlons de la zone Est d'Alep. Qui est tenu par qui ? (…) des modérés, des modérés d'Al-Qaeda qui ont assassiné les rédacteurs de Charlie Hebdo. Vous tenez à tout prix à trier entre les victimes ?».

Marine Le Pen (Front national, candidate à l’ élection présidentielle) : « Le réel, c'est que Bachar al-Assad dirige la Syrie aujourd'hui, il dirige une armée, et il n'y a pas d'autre moyen si on veut éradiquer l'Etat islamique que de s'associer dans le cadre d'une large coalition avec Bachar al-Assad pour pouvoir mener à bien ce processus d'élimination de l'Etat islamique ».

François Fillon (Les Républicains, candidat à l’élection présidentielle) : « Eh bien non ! L’horreur d’Alep ne doit pas effacer notre raisonnement géopolitique. Ça n’est pas parce qu'il y a un événement extrêmement dramatique, que je condamne avec la plus extrême vigueur, qu’il ne faut pas voir la réalité du problème de fond qu’il nous faut résoudre ».

En tout cas, une chose est sûre : ils n’auront pas ma voix.

Solidarité avec le peuple d’Alep.

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