Faites gaffe quand vous échangez avec votre voisin à l'heure de l'apéro, les temps sont à l’orage. Mon gars est tout ce qu’il y a de plus normal et de plus collabo : bon père, bon mari, bon travailleur, bon citoyen, excellente victime. La proie parfaite, car l’homme, bien que borné, est honnête.
Evitez le sujet sur l’état du monde et le modèle de société qu’on nous impose ; sur la guerre que la haute déclare et que la basse exécute ; sur l’avenir proche et celui, plus lointain, mais pas tant, de nos enfants. Ne dites rien de vos inquiétudes sur le nazisme rampant qui se diffuse comme un brouillard tenace tout autour de nous. De la petite exaltation paranoïaque tout au plus.
On évite les termes abscons ou les théories abstraites du type informé, si sincère soit-il et si vraie soit sa source. Car même avec des mots simples vous êtes loin de l’objectif ! Au mieux – parce qu’il vous apprécie – il dira à part soi : « le voilà barré ! » Et quand il aura à s’exprimer sur vous auprès d’un tiers, il n’hésitera pas à vous faire le photomaton : « Il est perché, le pauvre ! »
Traduisez Great reset par « repartir de zéro, remettre l’économie à plat et les sociétés au pas », avec la traduction adéquate : « Tout pour la minorité riche, que tchi pour le reste ! »
Même si l’argument semble imparable comme un coup franc dans la lucarne, rien n’est encore joué dans son esprit ! L’incrédulité qui le submerge l’empêche de dégager les nuages accumulés dans son espace mental par l’intensité de la propagande ingérée.
Si malgré tout, il chancelle sur ses bases et vous l’agrippez pour une nouvelle danse, cela ressemble davantage à une fin de bal qu’au beau Danube bleu.
Pour la énième fois vous listez l’arnaque généralisée : de l’état d’urgence sanitaire pour nous faire croire à une pandémie pire que la peste bubonique, à la vraie mission d’un gouvernement mandé par l’Oligarchie afin de nous faire la peau. Que l’opposition reste sous contrôle et joue du pipeau sur commande. Que tout est fin prêt pour faire de nous des cobayes. Que le rationnement des denrées alimentaires, de carburant, des matériaux, de biens et services, le gel des revenus, la réforme des retraites, ou les plus petits rapetisseront un peu plus, font partie d’un plan soigneusement élaboré. Qu’enfin, leurs guerres ne sont pas nos guerres. Que leurs ennemis ne sont pas nos ennemis ! Que si tout cela n’existe que dans l’esprit des complotistes comment expliquer les moyens de coercition utilisés contre le personnel soignant pour avoir refusé un vaccin expérimental, au point de rendre leur exclusion « naturelle » par la banalisation !
Parle-t-on assez de ces personnes déclassées, sans droits, dont certaines se suicident dans l’anonymat le plus cruel ? De manière quasi identique à celle des agriculteurs qu'on célèbre pour la frime une fois par an à l'occasion d'un Salon du même nom !
Ces gangsters n’hésiteront pas à t’enfoncer la dague dans la moelle épinière, c’est ça le projet : prendre des mesures totalitaires, par la saisie, l’utilisation ou la possession de tout bien réel ou personnel pour un asservissement global. Cela s’appelle le « pouvoir intégral » cher à Schwab et à son psychopathe de bras droit Yuval Noah Harari !
Complètement groggy, mais pas anéanti, mon voisin a du mal à finir son verre et lâche un laconique : « Tu pourris la soirée. T’es pas drôle avec ta politique ! Et en plus tu dis des conneries ! J'y crois pas à ton délire ! Tout ça c’est la faute de ton pote le Poutine. Demande la nationalité russe pendant que tu y es et fous-moi la paix ! »
A ce stade, j’évite de lui répéter que l’Empire américain est bâti sur le modèle d’une Société Anonyme, avec des capitaux du Vatican et dont le siège se trouve à la City de Londres et que là est le modèle qu’ils ont prévu d’appliquer à notre occident « exemplaire » ! Je ne voulais pas l’accabler au point de le voir s’effondrer dans mon salon. Les pompiers, l’hôpital, le vaccin, les questions qu’on ne manquerait pas de me poser…
Après tout, ne sommes-nous pas tous deux victimes du rouleau compresseur du totalitarisme ? La Corée du Nord, dites-vous ? Nous y sommes !