Doctrine du fait divers, le catéchisme totalitaire…

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Le fait divers est comme un potager en « dormance » : malgré le silence de surface ça grouille par en-dessous. Un produit que les « Grandes Familles » mettent en rayon en toute saison pour accrocher le chaland.

Qu’il s’agisse d’acte pyromane, d’accident d’avion ou de voiture, de baston entre gens avinés, de vol de scooter ou de chamailleries entre voisins, chaque fois qu’un de ces faits a lieu en ce monde, qu’on présente comme un modèle de civilisation, mais qui s’applique à rayer des cartes son surplus de pouilleux, la meute médiatique prend son panard à détailler le pedigree de l’auteur ou des responsables « présumés » de ces actes sans portée générale qui s'imposent comme doctrine politique.

L’air de ne pas y toucher, ces missionnaires du décervelage intensif se font dessus pour nous débiter, avec des trémolos concordants, le portrait-type de l’assassin, du « présumé suspect », généralement un individu de « type méditerranéen », « asiatique », « africain » ou d’aspect très bizarre… Un homme n’étant plus l’égal d’un autre homme, mais le produit d’une valeur variable selon une cotation préconçue dans les laboratoires meurtriers de la folie sanguinaire de tout un système, afin de réveiller le sordide qui sommeille en chacun. On ne le répétera jamais assez,

c’est avec ce genre de faits misérables qu’on prépare les tragédies que l’on sait. La violence étant une plante vivace poussant dans des sols secs et pauvres donnant des massifs increvables !

Si, comble de « l’aubaine », les faits se produisent dans une banlieue sombre - une de celles prise pour cible par le pouvoir politique pour faire diversion, ce qui est toujours le cas -, frappée par le désœuvrement d’une jeunesse abandonnée, perdue dans l’aridité d’une vie qu’ils n’ont pas voulu, par des adultes emmurés dans la crainte, ou dans une région prise d’assaut par des migrants en transit, organisés en « clans rivaux », fuyant guerre, misère et dévastation, mal logés, maltraités, mal nourris, se livrant à des actes de colère « incompris », mais déréglant le « confort » des riverains, eux-mêmes plombés par une misère politique et culturelle grandissantes, aux prises avec le chômage, la frustration et la fureur que cet état génère, on ne se privera pas en surajoutant les ingrédients qu’il faut afin de présenter une situation « conflictuelle » comme une « invasion hors-normes », fournissant de fait à la « peste brune » l’occasion de se développer en rendant un fier service à une classe politique ayant besoin de ce petit commerce pour continuer son sale ouvrage.

L’acculturation devenant par ce biais projet politique de masse et dérive totalitaire, ce qui est le cas.

Même si le gars est né sur le territoire français, qu’il cause titi parisien, n’ayant jamais foulé le sol du pays d’origine de ses parents, ni approché la culture - pas plus celle de ses racines que celle du bel Occident -, ne parlant pas arabe, chinois, japonais ou le bambara, il est de fait un élément exogène qu’il faut rendre à son élément naturel, hors de nos potagers !

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