La voyoucratie politique peut de nouveau remercier les Etablissements Le Pen, Père & fille, pour avoir contribué pendant plus de quarante ans au sursaut national d’une certaine gauche dans le domaine où elle excelle : la trahison.
« No pasarán » !
Le désormais incontournable mot d’ordre a encore frappé. Surtout les crétins. Comme si une forme avancée de fascisme n’était pas installée à l’Elysée depuis cinq ans.
Aveugles, sourds et amnésiques, c’est beaucoup pour un électeur de gauche. Hue ! hue ! le baudet, l’urne n’est plus très loin !
Mitterrand et Hollande ont enterrée cette gauche de fantaisie. Macron va plus loin : il offre la France au Mondialisme cannibale, conscient et fier de ses actes !
Cette « grande partie » de l’opinion l’ayant plébiscité pour atteindre le second tour électoral, selon des chiffres manipulés par des instituts à la botte et abondamment relayés par des médias oligarchiques ne représentant pas, loin de là, les 68 millions d’habitants qui peuplent le pays ni leurs préoccupations au quotidien.
Un seul mot d’ordre bouge encore et toujours l’automate : « No pasarán » !
Par magie et par la voix de médias « impartiaux » le tour de passe-passe par lequel la caste politique au pouvoir ou dans ses allées fait croire à une opinion amphétaminée que McKinsey serait un ancêtre celte avec qui Astérix a partagé l’hydromel en rédigeant avec l'aide de Panoramix la Constitution de la Vème République et non un Cabinet Conseil venant de braquer le pays comme un gang braque une banque !
A ce stade, ne me parlez pas de de scrutin « décevant », car il faut être costaudement crétin pour ignorer que pantalon baissé jusqu’aux chevilles, plaqués au mur, le dos tourné, nous ne sommes pas en train de nous… faire pigeonner !
A peine ce tour de piste terminé, les « éliminés », tels des chiffonniers, viennent au balcon jeter l’anathème sur le voisin de droite ou sur celui de gauche, les rendant responsables de l’avoir saboté l’empêchant de participer au sprint final et de décrocher la martingale.
En prenant à témoin le premier naïf venu, l’éliminé cherche à en faire son disciple, sa chose, certains poussant le bouchon jusqu’au fanatisme, se livrant à des actes de fustigation pour expier une faute dont ils pensent être responsables.
Or pendant ce temps, sans état d’âme, le Maître négocie avec le futur gagnant l’offrande des voix de son électorat en échange d’un chèque ou d’un poste important dans le prochain gouvernement.
Ainsi vivent les escrocs !