La crise qui secoue notre pays est une crise très grave Le gouvernement est attaqué de toutes parts, même par l'UGTT, qui était jusqu'à peu de temps son soutien et qui tire désormais sur Chahed à boulets rouges alors qu’elle devra négocier avec lui prochainement des augmentations salariales.
On a vu un premier ministre qui nous la jouait sûr de lui et confiant, minorant ou ignorant les multiples indicateurs catastrophiques enregistrés par l'économie Tunisienne et mettant en exergue les quelques améliorations passagères et légères du textile et du tourisme, demandant de la patience et nous promettant pour bientôt la prospérité et des jours meilleurs
Mais la vérité, la dure vérité est que tous les indicateurs sont au rouge, que les déficits ont atteint des records et ne font que s'aggraver si bien qu’on ne voit pas le bout du tunnel.
C'est la faillite, c'est la banqueroute. Malgré sa bonne volonté, le premier ministre est complètement dépassé même s'il lève pour se donner bonne contenance l’étendard de la guerre contre la corruption.
C'est un premier ministre qui semble inconscient, incapable de redresser la barre. Incompétent et naïf, il fait preuve de légèreté .Un premier ministre sans passé politique ni expérience réelle de gestion et miné par son propre parti, Nidaa.
On ne peut pas se permettre d’accumuler les crises dans ce pays. Entre-temps le pays souffre et est au bord de l'implosion.
Ce gouvernement ne prend pas les mesures nécessaires pour mettre fin à ces crises. Il ne fera pas long feu !