شكرا ايها الحمقى …

Menaces terroristes visant Monsieur Moncef Marzouki….Du prévisible à l'incompréhensible….

Qu'il soit dans le viseur des terroristes ou prétendus tels, ça ne doit pas nous étonner outre mesure, l'homme est en soi un objectif majeur, l'atteindre en ce moment précis consacrera le chaos et précipitera le pays dans une crise dont les issues sont et seront incertaines.
Le terrorisme depuis qu'il existe fonctionne ainsi et quand la bête immonde est blessée, elle devient plus féroce et s'agite dans tous les sens, en l'occurrence, ceux des crimes déstabilisateurs.

Néanmoins, ayant eu l'occasion de le rencontrer chez lui ce samedi, avec un groupe d'amis, nous avons constaté qu'il bénéficiait d'une protection dérisoire, indigne d'un ancien chef d'État et que cette négligence fort coupable n'est pas l'œuvre d'une loi scélérate, mais plutôt le fruit d'une attitude hostile à son égard émanant du pouvoir actuel.

L’État ne peut ni ne doit s'affranchir de ses obligations et devoirs envers l'ancien Président et il est impératif que sa protection soit renforcée d'autant plus que les menaces qui pèsent sur lui sont sérieuses.

L'homme ne semblait pas être au courant des risques qu'il encourait, il était serein, tranquille, affable et comme à son habitude déterminé et très inquiet des conséquences politiques des attentats de Paris en matière de restrictions des libertés.

Maintenant que le ministère de l'intérieur a confirmé l'existence d'un plan le visant, il est indispensable de prendre les mesures nécessaires pour assurer sa sécurité.

Chiheb Boughedir

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L'état redevable. Il se dit que Moncef Marzouki a reçu à son domicile ce matin deux officiers supérieurs. Ces officiers sont venus lui signifier que des menaces de mort pesaient sur lui. L'information faite ils lui ont demandé de signer un papier à la manière de la livraison d'un colis …. "Et c'est tout ?"

"C'est tout, prenez bien soin de vous nous ne sommes que des fonctionnaires mandatés."

Il faut dire qu'il y a à peu près une semaine la protection rapprochée de l'ancien président de la république, y compris sa voiture personnelle, lui ont été retirées par une loi spéciale, faite sur mesure et votée dans l'urgence.

Cette loi scélérate n'exprime que la vengeance de la première sphère du pouvoir actuel qui, tous sans exception, avaient bénéficié de la protection des services de sécurité car c'était leur droit et non pas un privilège octroyé. La bassesse et la vilénie des ces gens est sans limite.

Mokhlès Marzouki