En France, le conseil d'Etat a pris une sage décision et a invalidé l'arrêté interdisant le burkini sur les plages et dans les piscines.
Nous comprenons que c'est dur à avaler pour les candidats aux présidentiels et aux politiciens qui ont trouvé dans cette affaire un élément essentiel de campagne pour rivaliser avec l’extrême droite dans ses thèses.
Il est important que Sarkozy trouve d’autres arguments pour convaincre le peuple français. A partir d’aujourd’hui il ne pourra plus dire que « porter un burkini est un "acte politique, militant, et une provocation" il faut que quelqu'un lui explique calmement que "Les femmes qui le portent ne testent pas la résistance de la République ».
Est-ce que Nicolas Sarkozy va suspendre sa campagne vu qu'il a fait de cette affaire le point essentiel de son programme et qu’il a longuement épilogué dessus lors de son premier meeting de campagne pour les primaires? Ou va-t-il à l’encontre d’une décision de la plus haute juridiction en la matière?
Nous sommes désolés pour le premier ministre, Manuel Valls, qui se trouve maintenant en porte-à-faux et doit vite faire oublier aux français qu’il soutenait la décision des maires en jugeant que les verbalisations dressées dans les communes concernées ne constituaient pas une « dérive ». Sans compter ceux qui ont perdu le peu de crédit qu’ils ont accumulé pendant des années, ceux-là ont joué au loto et ont perdu.
La leçon ici est que les Français et le monde entier se rendent compte de la qualité de certains hommes et femmes qui pratiquent la propagande au lieu de faire de la politique et d’expliquer aux gens comment changer et faire avancer une France qui est en panne et qui cherche des sauveteurs.