Tariq Ramadan : est-il L'Homme à Abattre ?

Photo

Dans un Etat de droit, la justice doit prendre son cours à l’abri des pressions politico- médiatiques et doit s’exercer en toute impartialité, équité et dignité. Il est temps pour les institutions de la République, de la société civile et des instances onusiennes d’exiger une justice qui construit plus qu'elle ne détruit et surtout garantir que la justice soit faite pour tous.

Dans le cas Ramadan, Il est évident que nous constatons une impression d'insécurité généralisée selon la communauté à laquelle on appartient, ou les idéologies auxquelles on se réfère.

L'état de santé de Monsieur Ramadan, qui est atteint de sclérose en plaque, n’est pas compatible avec un maintien en détention et justifie sa remise en liberté selon ses avocats surtout que l'enquête préliminaire a été émaillée de dysfonctionnements ayant porté préjudice à leur client.

Difficile dans ces conditions de comprendre la décision du ministère français de la Justice de ne pas saisir l'Inspection générale de la justice alors que les avocats avaient réclamé la saisine de cet organe de contrôle de l'administration judiciaire.

Les avocats ont certainement leurs stratégies de défense mais la désignation de trois juges d'instruction pour le seul dossier Ramadan pour traiter deux cas de « viol », montre un caractère très spécial au traitement de ce dossier qui est censé être purement judiciaire.

La semaine dernière, le Ministère de la justice française renvoie cette affaire aux juges, et les juges renvoient Tariq Ramadan aux médecins! Et le lynchage médiatique continue. C’est l’honneur et la crédibilité de la justice française qui est en jeu.

Rappelons que Monsieur Ramadan est un citoyen Suisse et qu’il a le droit, comme tout autre citoyen, à un suivi des autorités consulaires Helvétiques à Paris pour garantir que ses droits ne soient pas bafoués et que le procès se déroule dans des conditions normales.

Commentaires - تعليقات
Pas de commentaires - لا توجد تعليقات