Si le gouvernement Chahed veut réussir : les urgences et les priorités.

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Dans l’intérêt de tous, Il est important que le gouvernement réussisse et que ces membres retrouvent la sérénité et la stabilité.

La continuité de la gestion dans le court terme et le sentiment d'être toujours dans le provisoire et dans la phase de transition est un gaspillage énorme de ressources. Depuis la révolution, pas moins de 240 ministres et secrétaires d’Etat sont passés par la Kasba donc en moyenne une année et quelque semaines par mandat ce qui est peu et ne permet pas de réaliser les objectifs.

Il est très important que les membres du gouvernement publient leurs stratégies et objectifs mesurables sur le moyen et long terme. Cela permettra de mettre des outils mesurables et connaitre si les objectifs ont été atteints ou pas et en cas de besoin faire des changements partiels.

Evidement le dossier sécuritaire restera l’une des priorités mais la situation va certainement s’améliorer quand le gouvernement commencera réellement à éradiquer l'épidémie de la corruption.

Le gouvernement est certainement attendue plus sur les dossiers de l'économie et le développement durable et sur sa prise en compte des revendications de la rue soit la dignité humaine et la souveraineté du pays.

Sur le plan économique L'Etat doit:


• Compter sur ses propres moyens et ne pas recourir aux sources de financement extérieur (emprunts) qu'en cas de nécessité extrême.

• Adopter une politique de rigueur dans le budget de gestion à tous les niveaux, de la présidence de la République aux services du Gouvernement, des ministères, des offices et des entreprises publiques. Cette rigueur, va assurer des ressources financières importantes pour l'Etat

• Améliorer et adapter le système de recouvrement des ressources fiscales et douanières.

• Définir et mettre en exécution une stratégie commune de lutte contre la corruption.

• Accélérer la collaboration internationale et définir des projets sociaux dans les régions déshéritées à l'intérieur du pays en vue de les financer par les systèmes de collaboration existants.

• Investir dans la création de nouveaux projets dans toutes les régions du pays en vue de donner une impulsion à l'emploi et à l'économie.

• Intensifier les efforts pour récupérer les avoirs spoliés, ces sommes peuvent contribuer à atténuer la crise actuelle que traverse la Tunisie.

• Accélérer la vente des entreprises confisquées tout en tenant l'opinion publique informée de la liste de ces sociétés et des procédures de cession, en toute transparence.

• Optimiser le rendement des entreprises publiques productives et notamment de la compagnie des phosphates de Gafsa et du Groupe chimique tunisien (Gabès): ces mesures vont générer des ressources financières supplémentaires à l'Etat.

• Appliquer les principes de la transparence et la bonne gouvernance, ce qui va permettre d'augmenter les ressources fiscales et douanières,

• Définir une stratégie pour en finir avec les interventions, les malversations et le pillage de l'argent public.

• Donner la part du lion dans les projets du développement aux régions intérieures marginalisées.

• Accorder aux poches de pauvreté dans les régions prospères (les régions côtières), leur part dans le développement.

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