Si Kaïs Saied reconnaît que la loi de finances '2022 ne répond pas aux attentes du peuple tunisien en termes d'équité fiscale et de justice sociale, c'est parce que les contrariétés, qu'il a prétextées, ont été imposées par le FMI en guise de conditions préalables à sa validation du projet de texte et à son éventuel accord de financement.
Kaïs Saied a su très bien comment bloquer les citoyens non-détenteurs de pass vaccinal, même quand il s'agit d'étudiants s'apprêtant à passer les examens du premier semestre.
Malheureusement, il a dû céder au lobbying des fraudeurs et des malfaiteurs, avant de cautionner les consignes du FMI, pour renoncer à un projet fiscal devant faire évoluer la politique contributive vers la justice sociale et l'équité fiscale avec élargissement de la base.
Aujourd'hui, Kaïs Saied a déçu tout le monde, sauf les béni oui-oui. Aux prochains sondages, il renouera avec les 40% d'avant 25 juillet, voire moins.