Depuis deux ans, une formule de révision du prix du carburant à la pompe a été adoptée pour une application trimestrielle, et ce, afin d’éviter les corrections brutales à la hausse et de faire bénéficier les consommateurs d’éventuelles baisses du cours du pétrole.
Force est de constater que depuis le début de l’automne 2018, le cours du Brent s’est inscrit sur une courbe fortement glissante, faisant passer le cours moyen de ≈87$ à ≈60%, soit plus de 30% de baisse (après avoir atteint le seuil de 50$).
Néanmoins, ladite formule n’a pas été actionnée, conduisant à un prix à la pompe plus cher que le prix international, et procurant au Trésor des recettes fiscales contre des dépenses de subvention dûment budgétisées.
A présent, l’écart favorable ne serait-il pas utilisé par le chef exécutif pour financer des dépenses non budgétisées, voire même des dépenses paragouvernementales ?