Le clash reçu hier par le chef du gouvernement ne restera pas sans conséquences.
Les observateurs trouvent que Hichem Mechichi est invité gentiment à démissionner, suite à ses deux bavures déplaisantes : augmentation des émoluments des gouverneurs, et recrutement de 2 supermen de Ben Ali (traitement judiciaire en suspens).
Nous verrons s'il est capable de prendre librement sa décision de retrait, bien qu'il semble être le partenaire adoptif de l'oligarchie politico-financière qui nous gouvernait depuis 2011.
Cependant, s'il ne parvenait pas à remettre son tablier, il ferait l'objet d'une série de séances d'humiliation pouvant nuire à sa "crédibilité" et fragiliser son "intégrité", de par ses fréquentations suspectes des salons noires.
À présent, plusieurs internautes appellent Kaïs Saied à ne plus humilier Hichem Mechichi comme il l'a fait hier sous les caméras. Mais, soucieux de remplir son rôle de garant de la stabilité du pays et du respect de la constitution, Saied ne va pas arrêter de tirer sur le chef exécutif qui manque de probité et enfreint à l'exemplarité.
À moins que le peuple exprime son approbation pour les récentes manœuvres de Mechichi. Dans ce cas-là, Saied devra se cloisonner et foutre la paix à l'oligarchie politico-financière qui malmenait le pays depuis dix ans.