Les nouvelles conditions, selon l'article 21, du code électoral sont une entrave odieuse et insupportable à la candidature des Indépendants pour les prochaines législatives :
Une loi électorale pour les grands partis et les puissants : Les indépendants comptent pour des prunes !
Le futur candidat doit être investi par pas moins de 400 électeurs inscrits dans les listes électorales de la circonscription : 200 femmes, 200 hommes. Mieux encore, sur ces 400 parrains, le nombre des personnes ayant 35 ans et plus ne doit pas dépasser les 100 individus. Pour couronner le tout, ces parrainages doivent être signés en présence d'un agent municipal et enregistrés aux services de l'état civil. Et quoi encore ?
À y regarder de plus près, cette loi électorale est faite pour les grands partis dotés de leaders politiques; des machines à gagner les élections grâce à leur formidable logistique et l'étendue de leur assise électorale. Elle est aussi faite pour les puissants Hommes d’affaires ayant les réseaux et les capitaux (financiers et sociaux) nécessaires pour promouvoir leur candidature. Ainsi, les Indépendants sans soutien logistique et financier compteront pour des prunes, leur projet est étouffé dans l’œuf !
Les Tunisiens de l’étranger : les enfants maudits de la République
En effet, les Tunisiens indépendants, surtout les personnes résidentes à l'étranger, et qui ambitionnent pour une candidature lors des prochaines législatives voient ainsi leur désir brisé car sont dans l’impossibilité matérielle de satisfaire de telles exigences ! Quel gâchis !
Monsieur le Président, nous vous prions de bien vouloir réviser cette nouvelle loi électorale pour permettre à des personnalités, comme nous, qui vous ont accompagnées et soutenues de toutes leurs forces contre vents et marées de pouvoir se porter candidat lors des législatives prochaines. Nous pensons qu’un parrainage d’une centaine de personnes accompagné d’une copie de leur carte d’identité est déjà un gage de responsabilité suffisant.