Depuis la nuit des temps, l'importance de la question de l'éthique en politique a toujours connu et connait encore de nos jours, des fluctuations selon les contextes généraux et prismes idéologiques qui gouvernent la tendance chez les gouvernants et les gouvernés dans toutes les nations et à travers l'Histoire universelle.
L’Ethique relève de l'Esprit, de la Lettre et de la Morale et peut être considérée comme une forme de vertu intellectuelle rarement traduite dans l'approche réelle de la chose publique encore moins dans les pratiques partisanes.
De manière récurrente, cette forme d'utopie ou de vision utopique se dissout progressivement dans l'exercice du Pouvoir.
L'épreuve de Feu qu'est la Gouvernance révèle in fine, la capacité d'un homme ou d'une femme politique de muer en homme ou en femme d'Etat ou les limites de l'envergure et l'impossibilité de dépassement de soi de ces derniers d'aller vers la rencontre privilégiée avec le véritable sens de l'Histoire de leur pays.
Et c'est justement cette lourde et fatale incapacité qui paralyse les issues politiques et économiques de notre pays et qui obstrue l'accès idéal à cette équation exceptionnelle et temporalité à saisir où les rendez-vous politiques se prennent ou se ratent ainsi que les évolutions sociales.
L'Ethique, gouverne essentiellement cette alchimie et rares sont ces moments de grâce car ils ne peuvent être accomplis que par des "JUSTES", les fins politiciens excellent plutôt dans les moments intermédiaires.
Les conseils de Machiavel au Prince et le concept de la ruse dans les tactiques et stratégies politiciennes exercent encore malheureusement une fascination édifiante sur les agissements des gouvernants et l'imaginaire des gouvernés.