La première fois où j'ai entendu et appris les deux mots d'honneur et d'intégrité "En mon âme et conscience" prononcés par mon père Allah yarhmou, j'avais vingt ans et il me relatait des moments importants de l'histoire de la Tunisie.
Je n'ai jamais oublié l'effet salutaire et profondément symbolique de ce serment fait à soi même et déclaré dans des moments fondamentaux de la vie. À présent, je les entends ici et là, prenant une dimension toute autre et utilisés à des fins multiples.
Galvaudés si ce n'est dépouillés du sens noble et premier de leur entendement. Dits à tort et à travers avec en filigrane une sorte de culpabilité assumée quand le choix échappe à la morale notamment politique. Ces deux mots qui font appel à la fois à la conscience profondément personnelle qui est l'âme comme une ADN morale et spirituelle unique et à la conscience en termes de morale"Thamir" constituent pour moi un engagement éminemment personnel authentique, pleinement convaincu et qui ne peut être qu'intégral.
Et bien "En mon âme et conscience" et sans aucune hésitation, je ne voterai que pour les candidats honnêtes, intègres, épris de justice, d'équité, de valeurs républicaines, œuvrant pour le progrès et le développement général du pays, des personnes d'honneur sans passé politique de compromission dictatoriale ou de mauvaise gouvernance, aux mains propres sans tâches de sang ou d'argent mal acquis ou les deux.
Incorruptibles, sans allégeance ni intérieure ni extérieure, patriotes et réels gardiens de la sécurité nationale et dont l'âme, la conscience et le dossier civil et judiciaire sont vierges de présomptions ou d'accusations de fraude fiscale, de blanchiment d'argent et de vassalité envers des pays étrangers et cela est valable respectivement pour les élections législatives et Présidentielles.